Entre la Corse et la Sardaigne, les Îles Lavezzi cachent en leur sein un phare dont la lumière balaie continuellement l’horizon.

Entre la Corse et la Sardaigne, les Îles Lavezzi cachent en leur sein un phare dont la lumière balaie continuellement l’horizon.
Le Web Magazine «Α place for the Arts» présente un extrait du Supplément que l’ écrivain Christos Chryssopoulos a ecrit exclusivement pour l’édition française de son livre : “UNE LAMPE Entre Les Dents” (Actes Sud, 2013) Traduit du grec par Anne-Laure Brisac
Photographies : Christos Chryssopoulos
A l’âge de huit ans, Richard Brautigan vivait avec sa mère et sa sœur dans la chambre d’un hôtel minable à Great Falls, dans le Montana.
La rue Dionysiou Aréopaghitou (du nom du Patron de la ville d’Athènes Dionysios Aréopaghitis) au centre historique de la ville, est en toute saison, la promenade incontournable des résidants permanents d’Athènes mais aussi des touristes de passage dans la capitale de Grèce.
Je suis née dans cette ville, cette ville sans fleuve, sans lac, sans mer.
Trois événements insolites ont marqué cet hiver là : un matin, la Route Nationale côtière fut inondée sur presque un kilomètre, ses entrailles se déversèrent dans la mer.
A deux pas de la Fondation Nationale de Recherches, tout près de la place Proskopon, au numéro 13 de la rue Stasinou, se trouve une librairie pas comme les autres : «Le Lexikopoleio» (du grec λεξικό = dico et πωλείο, du verbe πωλώ = vendre, c.à.d. un magasin où l’on vend des dictionnaires).
Pamblo Picasso passed away on April 8, 1973 at the age of 91
Comment perçoit-on Athènes lorsque l’on est Français et que l’on y vit pendant neuf mois à l’âge de 20 ans ? Vaste question à laquelle je vais essayer de répondre de manière simple et concise.
La capitale de Grèce, comme d’ailleurs les autres villes et villages du pays, vit depuis déjà quatre ans au rythme de la crise économique.
Rien qu’un tour au centre-ville (et pas seulement) permet au visiteur de voir les signes de la profonde récession qui touche plus ou moins toutes les couches sociales et surtout les commerçants : boutiques juxtaposées fermées l’une après l’autre, vitrines vides, affiches décollées, un air d’abandon et de tristesse