Déjà 50 ans de la disparition d’une légende de la chanson française et du music-hall français: Edith Piaf. Sa voix vibrante, si caractéristique par le roulement des r s’est éteinte à jamais le 10 octobre 1963 à 13h10 (6 heures plus tôt que la mort de son ami Jean Cocteau) d’une rupture d’anévrisme due à une insuffisance hépatique.
Ce petit bout de femme (elle ne faisait que 1,47m) surnommée la “Môme Piaf”, usée par les excès, l’alcool, la maladie, la morphine et les souffrances de la vie, nous a quittés à l’ âge de 47 ans. Elle eut une vie tumultueuse, souvent tourmentée. Elle a tout connu : amours, déceptions, succès, maladies…
Des chansons comme La Vie en Rose, Non, je ne regrette rien, l’Hymne à l’Amour, La Foule, Milord, Mon Dieu sont devenues des classiques grâce surtout à son interprétation et sa voix saisissante. Elle inspira de nombreux compositeurs et paroliers et fut le mentor de jeunes artistes tels qu’Aznavour, Montand, Moustaki. Elle connut une réputation internationale.
L’inhumation eut lieu au Père-Lachaise. L’Eglise Catholique refusa de lui accorder des obsèques religieuses parce qu’ elle vécut “en état de péché public” et qu’elle était une “idole du bonheur préfabriqué”. Néanmoins, le père Thouvenin de Villaret, à titre personnel, lui accorda une dernière bénédiction au moment de l’enterrement.
Une foule hystérique de plus de 40 000 personnes dont Marlène Dietrich sont allées lui rendre hommage au cimétière. Εlle repose dans le même caveau que son père, son dernier mari Théo Sagapo et sa fille Marcelle morte en 1935 à l’âge de 2 ans.